MON ACTU
Façonner la mondialisation, qu'elle devienne enfin régulée, juste et durable ! L'engagement de MPV
Depuis 2019, Marie-Pierre Vedrenne a maintenu un cap clair : faire de son mandat de parlementaire européenne un combat pour que l’Europe sorte de sa naïveté en matière commerciale.
L'Europe a longtemps été présentée comme une puissance commerciale, mais les récentes crises qui ont secoué le continent - la pandémie, le conflit en Ukraine, l’inflation galopante - ont mis en évidence les dépendances de l'Union européenne. Face à cette réalité, il était impératif de revoir notre stratégie et de repenser notre position sur la scène internationale pour garantir une Europe forte au niveau mondial.
C’est ce constat que Marie-Pierre Vedrenne a fait, et c'est l'objectif qu'elle défend avec détermination au Parlement européen. L’Europe doit non seulement s’affirmer et renforcer sa compétitivité sur la scène internationale, tout en restant cohérente avec ses ambitions climatiques et sociales.
Réformer la politique commerciale pour concrétiser la fin de l’Europe naïve
Marie-Pierre Vedrenne a fait de la réforme de la politique commerciale européenne sa priorité. En se concentrant sur le commerce, l'industrie et la concurrence, elle a clairement affirmé la nécessité de réinventer notre approche dans un monde où le commerce international est utilisé comme une arme.
« Le commerce international est fondé sur des règles que tout le monde doit respecter. Il n’y a pas d’exception »
Marie-Pierre Vedrenne a joué un rôle déterminant dans la révision du règlement portant sur l’exercice des droits de l’Union pour l’application et le respect des règles du commerce international. Ce règlement, dit Enforcement, a été adopté au début de l’année 2021 pour pallier le blocage de l’Organe de règlement des différends de l’OMC. Il confère à l’Union des outils juridiques lui permettant de protéger ses intérêts et droits commerciaux. Concrètement, il autorise la Commission à prendre des mesures lorsque les procédures de règlement des différends sont bloquées. Tout en préservant l'engagement de l'Union envers le multilatéralisme, ce règlement reconnaît la réalité commerciale pour renforcer la politique européenne en la matière.
« Pour défendre nos intérêts, l’Europe devra faire de la réciprocité sa boussole »
Sous la Présidence française de l’Union européenne du premier semestre 2022, Marie-Pierre Vedrenne a poussé pour l’adoption d’un accord concernant le règlement sur la réciprocité dans les marchés publics. Décisif, cet instrument permettra de limiter l’accès aux appels d’offres européens pour les entreprises étrangères dont le pays d’origine n’offre pas des conditions d’accès similaires à ses propres marchés.
« Pour être audible et crédible, l’Union européenne doit se doter d’un arsenal juridique permettant de jouer à armes égales »
Le 3 octobre 2023, le Parlement européen a adopté une législation clé, poussée par Marie-Pierre Vedrenne, pour lutter contre les chantages et pressions économiques adopté par le Parlement européen : l’instrument anti-coercition. Cet instrument permettra à l’Union européenne de riposter contre les mesures coercitives prises en violation du droit international par des États tiers, qui affectent le marché européen et celui des États membres. Cet instrument est le fruit de nombreuses années d’efforts et d’engagement de Marie-Pierre Vedrenne en faveur de l’autonomie, de la souveraineté commerciale et de l’unité européenne.
« L’instrument sur les subventions étrangères envoie à la fois un message d’équité pour nos entreprises et aussi de fermeté pour les pays tiers qui ne respectent pas les règles du jeu »
Pour bâtir son autonomie stratégique, l’Union doit s’assurer que la concurrence soit juste, loyale et équitable. Pour cela, il est impératif que les subventions étrangères ne la faussent pas. Le règlement sur les subventions étrangères génératrices de distorsions permettra d’assurer que les règles du jeu soient pleinement équitables. Ce combat a été porté par Marie-Pierre Vedrenne, qui estime qu’en comblant le vide règlementaire actuel, cet instrument garantira aux entreprises européennes de ne plus subir des conditions de concurrence inégales face à des entreprises non-européennes opérant dans l'Union, grâce aux subventions étrangères dont elles bénéficient.
« Privilégier des approvisionnements en matériaux critiques avec des partenaires qui partagent nos valeurs et dans le cadre d’accords bénéfiques pour tous »
Les voitures électriques, les panneaux solaires et les smartphones : tous contiennent des matières premières critiques. La pandémie a mis en lumière la dépendance de l'Union européenne à l'égard d'autres pays pour certaines de ces ressources. Marie-Pierre Vedrenne a joué un rôle central dans l'élaboration du règlement sur les matières premières critiques, adopté le 14 septembre 2023. Cette législation vise à garantir des chaînes d’approvisionnement sûres et durables pour l’avenir écologique et numérique de l’UE, et donc à assure l’approvisionnement et la souveraineté de l’UE.
« Une première victoire pour notre souveraineté européenne »
À ce titre, Marie-Pierre Vedrenne a accueilli positivement la décision de la Commission européenne d’ouvrir une enquête sur les subventions massives accordées par la Chine à ses entreprises dans le domaine des voitures électriques. Une décision cruciale pour la protection du secteur automobile européen et pour la matérialisation de notre autonomie stratégique.
Une politique commerciale en cohérence avec les politiques sociales et environnementales
Marie-Pierre Vedrenne insiste sur le besoin de mise en cohérence de la politique commerciale avec la politique climatique et de biodiversité. Ce fil conducteur guide l’ensemble de son travail et celui de la délégation de l’Europe Ensemble depuis le début de la mandature. Ainsi, les exigences environnementales constituent désormais un prérequis à la conclusion de nouveaux accords commerciaux.
« Pas d’accord en l’état ! »
S’agissant de l’accord UE-MERCOSUR, Marie-Pierre Vedrenne a porté un amendement cohérent avec cette ligne, pour signifier qu’il ne serait pas ratifié en l’état. Marie-Pierre Vedrenne exprimait de vives préoccupations concernant la politique environnementale de Jair Bolsonaro, qui allait à l’encontre des engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Elle souligne ainsi que, dans de telles circonstances, il était impossible de ratifier l'accord UE-Mercosur en l'état.
« Mon combat passe par la cohérence entre toutes nos politiques publiques »
Durant la Présidence française du Conseil, des avancées concrètes ont été faites sur l’insertion de mesures miroirs permettant d’inclure des normes d’exigences aux produits importés sur le territoire européen équivalentes à celles en vigueur dans l’UE. Marie-Pierre Vedrenne a également défendu, au côté de la délégation de l’Europe Ensemble, le règlement pour lutter contre la déforestation importée, qui vise à assurer que les produits qui entrent au sein du marché européen n’y contribuent pas, ainsi que le mécanisme carbone aux frontières, qui permettra de rendre réalité l’objectif de neutralité carbone en Europe à l’horizon 2050.
« Ambition climatique et justice sociale, jamais nous n’avons perdu de vue notre cap »
Toujours dans cet impératif de cohérence de l’action commerciale avec le reste des politiques, Marie-Pierre Vedrenne estime que l’engagement de l’UE à faire respecter les droits humains et sociaux est un impératif. C’est ce qui a été retranscrit à travers la proposition d’un instrument visant l’interdiction de l’importation sur le marché européen de produits fabriqués au moyen du travail forcé. Il en est de même s’agissant de la législation sur le devoir de vigilance, qui permettra de garantir que les droits de l’homme sont pleinement respectés par les entreprises tout au long de leur chaîne de valeur.