MON ACTU

Réaction à la publication de la nouvelle stratégie de la Commission européenne Une politique commerciale ouverte, durable et ferme

« Des changements d’orientations nécessaires qui méritent une réelle concrétisation »

Après la publication de la révision de la politique commerciale jeudi 18 février, le Vice-Président exécutif Valdis Dombrovskis s’est présenté devant les membres de la Commission du Commerce International au Parlement européen pour débattre de ces nouvelles orientations. Marie-Pierre Vedrenne, députée européenne Renaissance et Vice-présidente de la Commission du Commerce International réagit à ces propositions qui prennent en considération les tendances économiques ainsi que l’accrois-sement du renforcement de l’unilatéralisme.

« Dans un contexte où le rapport de force devient de plus en plus prégnant, je ne peux que me réjouir des orientations portées par la Commission européenne qui s’inspirent des positions françaises autour de la mise en place du concept d’ « autonomie stratégique ». La défense de nos intérêts économiques et la volonté de verdir la politique commerciale sont des attentes très fortes, la Commission se saisit à raison de ces enjeux »

Et de poursuivre, « L’Union européenne s’affirme, et souhaite faire preuve de plus de fermeté en matière de politique commerciale, c’est capital pour notre crédibilité ». Pour Marie-Pierre Vedrenne, il est évident que protection n’est pas protectionnisme. La Commission européenne à travers cette stratégie dessine des objectifs et actions qui ont donc été remarqués par les Parlementaires européens.

« La Commission européenne nous transmet un message cohérent et teinté de volontarisme. De nombreuses annonces sont de bonnes nouvelles, mais nous le savons, la route sera longue et sinueuse.

Marie-Pierre Vedrenne souligne qu’elle a un regret et une attente forte. « La grande absente est la réforme des chapitres du développement durable. Ainsi, elle a rappelé à Denis Redonnet, le Chief Trade Enforcement Officer que « La révision des 15 points devra donc être à la hauteur des enjeux, à la hauteur des attentes. Il est crucial de s’assurer que nos chapitres du développement durable soient concrètement mis en œuvre et plus contraignants »