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Adoption de l'accord 100-100 : nouvelle victoire en matière de commerce

Communiqué de presse

Rennes, le 12 novembre 2020

Adoption de l’accord 100-100 entre l’Union européenne et la Chine sur les indications géographiques protégées : le Parlement européen fait un pas de plus dans la protection de nos producteurs et dans la défense d’un commerce international qui soit juste.

Cet accord garantit la protection de 100 indications géographiques européennes (25 sont françaises) sur le marché chinois, et de façon réciproque, la protection de 100 indications géographiques chinoises sur le marché européen. 

Cette nouvelle victoire en matière de commerce international permet d’abord d’offrir aux producteurs de l’Union européenne la protection de leurs savoir-faire, ensuite de promouvoir nos standards, les plus élevés au monde, aux indications géographiques chinoises.

Marie-Pierre Vedrenne en tant que rapporteure permanente Chine pour le groupe Renew Europe se félicite de l’adoption : « Cet accord est un excellent premier pas qui prévoit un niveau de protection élevé et surtout sans précédent en Chine. Il constitue une réelle protection, notamment en matière de lutte contre la concurrence déloyale et de la contrefaçon. Notre objectif est maintenant d’aller plus loin et d’augmenter de manière significative le nombre d’indications géographiques protégées. » Le nouveau responsable européen des règles du commerce, Denis Redonnet, aura un rôle prééminent à jouer dans cet accord, en s’assurant du bon respect de sa mise en œuvre et devra intervenir dans le cas contraire. Une attention spécifique devra être portée pour s’assurer que l’accord entre les États-Unis et la Chine ne parasite pas celui entre l’Union européenne et la Chine. « Comme pour tout accord commercial, la négociation et la ratification sont des étapes essentielles et non une fin en soi, le suivi de la mise en œuvre est lui aussi capital, j’y veillerai », souligne Marie-Pierre Vedrenne

Cet accord constitue une première étape dans notre relation commerciale avec la Chine, toutefois nous devons être clairs avec notre partenaire commercial sur trois volets : le gouvernement chinois doit renforcer son implication à l’Organisation Mondiale du Commerce notamment en matière de contrôle des subventions, la violation des libertés au Tibet à Hong-Kong ou vis-à-vis des Ouïghours doit cesser et des engagements significatifs doivent être portés en écho avec l’Accord de Paris : « Il n’est pas envisageable que le renforcement des relations UE-Chine, si nécessaire qu’il soit, se fasse au prix d’un silence sur la situation alarmante des droits de l’homme dans le pays. ». Dans la résolution qui accompagne l’accord, Marie-Pierre Vedrenne a ainsi permis l’inclusion de tous ces enjeux.

C’est de cette façon que nous pourrons coopérer, installer une relation qui soit pérenne et de confiance, le tout en défendant nos intérêts et nos valeurs.